Malgré le contexte sanitaire, l’OEB a constaté une augmentation importante (+4,5 %) des demandes de brevets en 2021. Notamment dans les domaines du numérique et de la santé, ainsi que dans les secteurs de la mobilité et des semi-conducteurs. Avec 10 537 demandes de brevets déposées en 2021, la France contribue activement à cette croissance, occupant la 2è place du classement de l’OEB.
Le CEA, acteur majeur de l’innovation en Europe
Trois entreprises françaises font ainsi partie du top 50 de l’OEB, dont le CEA. Avec l’institut de recherche allemand Fraunhofer-Gesellschaft, le CEA est le seul organisme de recherche européen présent dans le top 50 et le seul organisme de recherche français. Il occupe la 35è place du Patent Index 2021, avec 528 demandes de brevets déposées auprès de l’OEB en 2021 ainsi que la 2è place française juste derrière le groupe industriel Safran (33è). Le CEA s’illustre notamment dans le domaine des semi-conducteurs, où il est le seul acteur européen présent dans le top 5 de l’OEB.
Une politique dynamique et volontariste de protection des inventions au CEA
Premier organisme de recherche déposant de brevets en France, premier organisme français de recherche en Europe,
avec plus de 7 250 familles de brevets actives début 2021, et environ 700 nouvelles inventions protégées par an, le CEA poursuit ainsi sa politique dynamique et volontariste de protection de ses inventions par brevet.
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La propriété intellectuelle est l’élément clé pour valoriser les innovations et favoriser les transferts technologiques, souligne Corinne Hueber-Saintot, Directrice de la valorisation du CEA. Notre stratégie de propriété intellectuelle éprouvée et solide,
désormais formalisée dans une charte, repose sur une protection par brevets étendue, notamment en Europe, gérée en interne par des ingénieurs brevets dédiés, pour la plupart mandataires européens. Cette démarche, couplée à une expertise scientifique et un savoir-faire technologique mondialement reconnus, s’inscrit dans des contributions actives à des projets de R&D européens d’envergure, assurant une place prépondérante au CEA au sein de l’écosystème de recherche européen. »
Confrontés à une concurrence mondiale très forte, les partenaires industriels du CEA, des grands groupes aux start-up en passant par les PME et TPE, peuvent ainsi s’appuyer sur
un portefeuille maitrisé de brevets de R&D très variés et sécurisés leur permettant d’accroître leur compétitivité, de préserver leur souveraineté technologique à l’échelle nationale et européenne.