​Le 17 septembre 2018, François Jacq, Administrateur général du CEA, a prononcé une déclaration au nom de la France devant les 170 Etats membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). A cette occasion, il a salué l'importance et la qualité du travail de l’Agence et a insisté sur le maintien de ses capacités et le renforcement de ses compétences au service de l’ensemble de ses missions.

Rappelant l'attachement de la France à l'universalisation et à la mise en œuvre du système de garanties de l'AIEA, M. Jacq a souligné que « l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien constitue un outil essentiel de non-prolifération et de sécurité, que la France demeure déterminée à préserver ». Il a par ailleurs appelé les Etats à « contribuer au renforcement de la culture de sûreté et de sécurité nucléaire et à la confiance réciproque des Etats ».
A l’occasion de sa première conférence générale, M. Jacq a rencontré une quinzaine de chefs de délégation et de hauts responsables, dont le ministre américain de l’énergie Rick Perry, lors d'entretiens bilatéraux. Ces visites ont été ponctuées par la signature d’un accord ICERR (International CEntres based on Research Reactors) entre le CEA et le régulateur des Emirats Arabes Unis (FANR), et par celle d'un mémorandum d'entente entre le CEA et l'Agence de l'énergie atomique du Canada (AECL). Ces deux accords marquent la volonté du CEA de soutenir l’ambition respective de ces deux pays de promouvoir l’énergie nucléaire comme un levier déterminant du développement durable et de la lutte contre le changement climatique.
Par ailleurs, M. Jacq a inauguré le stand France qui permet, pour la 8ème année consécutive, au CEA ainsi qu'aux partenaires industriels et institutionnels français de valoriser leur expertise nucléaire au service de partenariats internationaux. La Conférence générale a également été l’occasion de présenter la nouvelle filière nucléaire industrielle française à l’issue de son processus de refondation.