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Les réacteurs de recherche du CEA ouverts à la Slovénie, à la Tunisie et au Maroc


​​​​​La Slovénie, la Tunisie ​​et le Maroc sont les premiers pays, via leurs organismes de recherche, qui pourront accéder aux installations de recherche du CEA dans le cadre du mécanisme ICERR, établi par l’AIEA, qui vise à mettre en commun l’utilisation des réacteurs de recherche existants. Premier organisme ayant obtenu cette labellisation, le CEA mettra à disposition de ces pays ses outils expérimentaux actuels ainsi que le futur réacteur Jules Horowitz (RJH), pour l’enseignement, la formation de terrain et le développement de projets conjoints de R&D.​

Publié le 7 octobre 2016
L​es 26 et 27 septembre 2016, à Vienne, l’Administrateur Général du CEA et chef de la délégation française à la 60ème Conférence Générale de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (​AIEA), Daniel Verwaerde, a signé trois accords d’affiliation ICERR avec le Jozef Stefan Institute (Slovénie), le CNSTN (Tunisie) et le CNESTEN (Maroc). Ces accords d’affiliation permettent aux États-membres de l’AIEA désireux d’acquérir des compétences en R&D nucléaires d’avoir accès à des réacteurs de recherche en fonctionnement et à leurs installations de recherche associées labellisés ICERR dans d’autres États.

Face aux défis énergétiques et climatiques du XXIe siècle, un nombre croissant de pays souhaite initier un programme nucléaire ou améliorer leur programme déjà existant. Ils ont alors besoin de développer leurs compétences scientifiques. Mais l’accès à un réacteur de recherche représente souvent un défi financier et technologique pour certains de ces États, alors que de nombreux réacteurs de recherche de pointe sont déjà fonctionnels dans différentes régions du monde.  Forte de ce constat, l’AIEA a souhaité favoriser la mise en commun  de l’utilisation des réacteurs de recherche existants via le mécanisme ICERR (International CEnter based on Research Reactors). 

Le 14 septembre 2015, deux réacteurs de recherche du CEA, ISIS (centre de Saclay), et RJH (actuellement en construction sur le centre de Cadarache) ainsi que leurs installations de recherche associées (maquettes critiques, labos chauds ) ont été les premiers réacteurs de recherche au monde à recevoir la certification ICERR.

M. Verwaerde a expliqué que ces accords d’affiliation ICERR permettront au CEA d’accueillir prochainement des étudiants et des scientifiques de ces pays. Il a également exprimé à la tribune de la Conférence Générale le souhait que de nombreux autres États membres les rejoignent, précisant que « ce label ICERR consacre à la fois l’excellence des infrastructures de recherche du CEA et sa volonté d’ouverture internationale. »
  • ​CNSTN : Centre National tunisien des Sciences et Technologies Nucléaires ;
  • CNESTN : Centre National marocain de l'Énergie des Sciences et des Techniques Nucléaires ;
  • Les installations nucléaires Leci (Laboratoire d’étude des combustibles irradiés), Leca (Laboratoire d’examen des combustibles actifs), le réacteur Orphée et les maquettes critiques dédiées à l’étude des cœurs de réacteur Eole et Minerve sont notamment concernées.

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Signature de l'accord ICERR entre le CEA et le Maroc
Signature de l'accord ICERR entre le CEA et le Maroc © CEA

​​Signature de l'accord ICERR entre le CEA et la Tunisie
Signature de l'accord ICERR entre le CEA et la Tunisie © CEA

Signature de l'accord ICERR entre le CEA et la Tunisie
Signature de l'accord ICERR entre le CEA et la Tunisie © CEA

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