La collaboration entre le CEA et le KIT symbolise un partenariat de longue date qui couvre quasiment tous les domaines stratégiques des deux organismes. Initialement signé dans les domaines des technologies de l’énergie, du climat et de l’environnement et des technologies génériques clés, le renouvellement de cet accord élargit la coopération à de nouveaux domaines : le transport, les technologies de l’information et de la digitalisation, la science des données, l’usine du futur et les interactions entre les citoyens, l’environnement et les technologies. La couverture de nouveaux domaines de coopération formalise une collaboration déjà en cours, qui vise à aborder ensemble les grands défis de société auxquels l’Europe est confrontée aujourd’hui.
François Jacq a pu visiter plusieurs installations de recherche du KIT : la division des technologies du combustible à l’institut Engler-Bunte, l’Energy Lab 2.0., dédié aux interactions des composants des futurs systèmes énergétiques intelligents et connectés, le Karlsruhe TRItium Neutrino experiment (KATRIN), dédié à la mesure directe de la masse des neutrinos, et la plateforme des technologies Accélérateurs.
Enfin, la rencontre entre François Jacq et Prof. Dr.-Ing. Holger Hanselka a été l’occasion d’aborder les développements récents et futurs au CEA et au KIT dans les domaines de recherche communs.
- L'Institut de technologie de Karlsruhe (KIT) est une institution académique et de recherche née le 1er octobre 2009 de la fusion de l'Université de Karlsruhe (désormais nommée Campus sud du KIT) et du centre de recherche Karlsruhe (désormais nommé campus nord du KIT). La fusion des deux structures, rapprochant l'enseignement et la recherche, a permis la création d’une institution capable de rivaliser avec les meilleures universités technologiques mondiales. Situé à quelques kilomètres de la frontière française, dans le Bade-Wurtemberg, il compte plus de 9000 employés, plus de 25 000 étudiants, et dispose d’un budget annuel d’environ 785 M€.