La coopération sur le développement des réacteurs avancés à neutrons rapides refroidis au sodium pourra porter sur la modélisation, la simulation et la validation, l’évaluation des technologies et l’accès aux chaînes d’approvisionnement, ainsi que sur les installations expérimentales et les matériaux avancés.
En parallèle, les deux pays travailleront ensemble sur les technologies de l’intelligence artificielle pour mieux transformer données et informations en connaissances et en expertises.
Les deux partenaires s’appuient sur une longue histoire de coopération technique bilatérale dans les domaines de l’énergie nucléaire civile et du calcul haute performance pour renforcer leurs échanges stratégiques et techniques au service de l’innovation.
« Je suis
heureux de signer ces déclarations au premier jour de mon mandat à la
tête du CEA. Le CEA est un acteur clef des transitions énergétique et
numérique, et je suis sûr que notre partenariat renforcé avec le DOE
dans ces deux domaines nous aidera à atteindre nos objectifs, au bénéfice de nos deux pays », explique François Jacq (CEA).
« La
coopération de recherche entre le DOE et le CEA dans les domaines de
l’intelligence artificielle, l’énergie nucléaire civile et la sécurité
nucléaire est aujourd’hui un important pilier de l’innovation
mondiale », estime Rick Perry (DOE). « Elle démontre l’engagement
partagé de la France et des États-Unis en faveur de l’énergie nucléaire,
une source d’énergie propre, économique, sûre et fiable. Notre
coopération d’aujourd’hui conduira aux technologies nucléaires de
demain. De plus, les signatures de ce jour favoriseront l’éclosion des
technologies innovantes du futur qui sont importantes pour nos deux
pays. »
L’histoire commune du DOE et des institutions françaises, entamée il y a cinquante ans, est riche de plus de 40 accords, protocoles d’accords et lettres d’intentions. Les coopérations entre le CEA et le DOE couvrent un vaste domaine technologique, sur l’énergie nucléaire civile, les sciences fondamentales, la gestion de l’environnement ou les énergies renouvelables ou encore les systèmes de gestion de l’énergie. Ces coopérations jouent un rôle majeur dans la maîtrise de la compétitivité et de la fiabilité de l’ensemble du mix énergétique. Les deux pays en tirent bénéfice pour l’amélioration de la sécurité d’approvisionnement énergétique de part et d’autre de l’Atlantique.