Le patrimoine n’est pas seulement une affaire de culture ni le « pré carré » des historiens, des archéologues ou des restaurateurs. Physiciens et chimistes contribuent aussi à sa préservation et sa mise en valeur. C’est notamment le cas au CEA où, depuis de nombreuses années, plusieurs équipes développent et mettent en œuvre un ensemble de techniques et de technologies innovantes, au service de l’art, de l’histoire et de l’archéologie.
En ouverture de ce numéro
Les différents chapitres
Différentes méthodes, notamment de datation, sont mises en œuvre pour mieux comprendre les pratiques techniques et culturelles de nos ancêtres. Un éclairage indispensable à une connaissance plus fine de leurs modes de vie et de leur rapport à leur environnement.
Qu’ils soient constitués de matériaux organiques, inorganiques ou ferreux, les vestiges du passé qui sont parvenus jusqu’à nous nécessitent, bien souvent, d’être soignés, préservés voire restaurés. Différents procédés, dont le CEA s’est fait une spécialité, y concourent avec succès.
Technologie de pointe développée à l’origine pour reconstruire des traces de particules dans des expériences de physique des hautes énergies, la muographie haute définition s’avère un allié précieux des archéologues pour sonder l’intérieur des objets, là où la photographie ne peut voir que leur surface.
Et si les objets du passé nous aidaient à mieux prévoir le comportement des matériaux dans le futur, notamment prévoir de manière fiable leur altération ? Ce courant de la recherche, dans lequel le CEA est leader, n’est qu’une des pistes prometteuses d’une démarche globale toujours en évolution.